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mercredi 9 avril 2014

Les Dioramas de Henning Bock



L'artiste photographe Henning Bock a pris des clichés de dioramas anciens au Museum d'histoire naturelle de New York que je trouve particulièrement réussis. Des tirages numérotés et signés de ces clichés sont en vente sur le site de Lumas.
"Ici, au New Yorker Natural History Museum, les animaux sont certes présentés au cœur d’une nature trompeuse qui donne l’illusion d’une nature idéale et intacte, d’un milieu de vie sorti du rêve, mais eux-mêmes sont empaillés, figés comme dans un cliché en 3D. Si les photographies de ces « photographies » accentuent en général cet effet sans apporter de nouvelles informations, les oeuvres de Henning Bock nous révèlent un autre enseignement. Elles accentuent le coté artificiel et se jouent de notre perception: nous sommes irrités par ce va-et-vient entre fourrure réelle et peinture, entre la réalité d’une faune sans âme et l’illusion d’une flore pleine de vie. Elles nous donnent l’image d’une perfection troublante où s’accumule la poussière des années. Tous les dioramas montrent des instants d’harmonie sur lesquels pèse une sorte de malédiction. Voilà ce qui arrive lorsque l’homme se met à inventer la nature, à créer des idylles artificielles cherchant à retenir la magie de l’instant en lui criant : « reste, reste, tu es si belle ! » Aux showrooms idéaux, il oppose ses paysages. Les éléments chargés de violence de cette nature d’Islande font de l’homme un personnage absent ou secondaire. Henning Bock parle alors d’une « nature à l’état d’icône ». Tout est pur. Les forces originelles se montrent au spectateur dans une pureté sublime et l’attirent en même temps dans des profondeurs grisantes. La force et le calme de ces paysages nous donnent la certitude de l’existence du feu et du froid, même si nous ne pouvons ressentir leur présence à travers les photographies. Nous nous étonnons de voir jusqu’à quelle distance notre œil peut voir. Si nous ne décelons rien dans le taillis urbain de notre quotidien ou dans l’atmosphère brumeuse de notre Europe centrale, alors il existe encore les photographies de Henning Bock."
Dr. Boris von Brauchitsch


mercredi 18 novembre 2009

Soudain, le vide...

Dans la série Ex Nihilo, Benoît Vollmer explore l’univers des stations de sports d’hiver hors saison. L’implantation et l’intégration de ces stations en pleine montagne a été un défi de la fin des années 70. En s’intéressant à ces ensembles, Benoît Vollmer interroge la notion de patrimoine, au-delà de leur réussite ou de leur échec.
Des vues des paysages alentour situent ces expériences audacieuses dans leur contexte. S’il y a un parti pris, c’est celui de la saison morte, qui place ces stations sous le signe de l’étrangeté. Ces lieux sans neige, dépeuplés, n’existent plus que pour eux-mêmes une fois leur fonction perdue. Montrer ces stations de ski hors saison est une invitation à voir ce qui survit sans nous, aux confins de l’irréalité. Ces images qui pourraient paraître purement documentaires mettent en scène unsimulacre de ville fantôme. On pourrait croire à une simple maquette qui rappelle le sens originel de l’utopie comme lieu qui n’existe pas et convoque de multiples formes de l’imaginaire. (Texte de Magali Langlade).




































Du 21 au 29 novembre, Galerie Lumière d’Encre, 47 rue République, Céret.

ELEMENTS BIOGRAPHIQUES
Né en 1983, nationalité française
Représenté par la Galerie Paul Frèches, Paris

lundi 29 juin 2009

Les italiens en vacances de Massimo Siragusa


Découvert récemment dans la nouveau numéro de Polka, le magazine photo, le photographe italien Massimo Siragusa s'intéresse beaucoup à ses compatriotes en vacances.
Sa série intitulée "Leisure Time" (tempo libero) fait la part belle aux parc d'attractions et aux scènes de plages, j'ai néanmoins découvert quelques clichés concernant la montagne et les sports d'hiver. Son travail est particulièrement remarquable dans le traité des blancs et le rendu de ses tons pastels.
Pour découvrir le reste de son travail je vous invite à cliquer ici.




jeudi 18 septembre 2008

Vue des alpes

Vous avez envie d'air pur, de solitude et de silence mais vous êtes coincés au bureau : l'Hôtel Vue des Alpes est fait pour vous.
Le séjour à l'hôtel est gratuit, il suffit de réserver à l'avance....enfin très en avance ! l'hôtel est complet jusqu'en juillet prochain, pour les vacances de Février c'est râpé.
Vous ai-je précisé que le séjour est virtuel et qu'il se fait via internet ?

Le projet « Vue des Alpes », un hôtel fictif sur internet est le point de départ des explorations du couple d’artistes suisses Monica Studer et Christoph van den Berg autour de l’image. S’inscrivant dans la longue tradition helvétique du paysage, Monica Studer et Christoph van den Berg nous plongent au coeur de préoccupations artistiques qui témoignent, par une parfaite maîtrise des nouvelles technologies de l’image, d’une volonté de remettre en cause une vision idéalisée et romantique de la montagne et de son paysage.

Site internet :http://www.vuedesalpes.com/





Je vous invite à consulter l'article d'Olivier séguret dans le libé d'aujourd'hui, il a réussi à réserver une chambre et nous raconte ses impressions.



lundi 1 septembre 2008

Dioramas , suite...


Je vous avais déjà parlé des dioramas du Museum d'histoire naturelle de New York dans un précédent post.

Hé bien, j'ai eu la chance cet été de pouvoir les admirer en vrai, et je vous confirme qu'ils sont réellement stupéfiants de beauté !

Il y en a tellement d'ailleurs qu'il faut largement consacrer un après-midi entier pour la visite du musée. La photo que j'ai prise est celle de la chèvre des montagnes rocheuses, mais il y a aussi des élans fabuleux, des bisons et même des poissons, des dauphins etc...

Toute une faune immobile et silencieuse figée dans un instant idéal d'éternité...

mardi 24 juin 2008

Dansons aux sports d'hiver II


J'ai oublié de préciser dans un post précédent que "Dansons aux sports d'hiver" est également un EP de l'époque.
Avec Eddie warner, son orchestre et les Nelsons Boys, rien que ça.
Ce disque opportuniste est en fait l'adaptation française de "Dansen in de lente" (Dansons au printemps) du même Eddie dont j'ai retrouvé la critique:
" 'Dansen in de lente' (Dancing in spring) has become a recording which invites you spontaneously to put aside your table and chairs and to choose your partner for a nice dance. Eddie Warner and his orchestra take care of the music, assisted by The Nelson Boys" in a very special spontaneous way. They use their voices as an addition to the orchestra. They don't use words as most vocal groups do, but use their voices as instruments ..."
Le disque est en écoute au studio sur le Teppaz...

vendredi 20 juin 2008

Pendant ce temps là, sur la mer de glace...

En souvenir de notre propre déshabillage devant Spencer par un froid glacial au port édouard Herriot de Lyon un dimanche de Septembre... et merci Paméla pour l'info :-) !

lundi 16 juin 2008

Pichet et coupe de fruits




Nous avions acheté cette huile sur toile, signée S.Baldin, au Jas des Roberts, près de St tropez, voici quelques années.

Elle nous avait accroché le regard et nous l'avons adopté aussitôt, elle a trouvé sa place aux Deux alpes le plus naturellement.

Dernièrement , en surfant sur Ebay, j'ai découvert que notre tableau est en fait une copie.
L'original est conservé au Guggenheim Hermitage Museum de LasVegas, il s'agit d'une toile de 1931, "Pichet et coupe de fruits" de Picasso.
Je ne connaissais pas ce tableau et finalement, sans le faire exprès, c'est encore une toile inspirée par Picasso qui orne notre mur (comme celle de Saint tropez).

vendredi 13 juin 2008

Messiaen au pays de la Meije


Depuis dix ans, le village de La Grave (à 25 km seulement des Deux Alpes) célèbre la musique et le souvenir d’un amoureux des cimes : Olivier Messiaen, qui venait chaque été composer dans un chalet non loin. En cette année du centenaire de sa naissance, l’un de ses rêves se réalise : l’exécution en plein air, face au glacier de la Meije, de sa fresque pour orchestre d’instruments à vent et percussions, Et exspecto resurrectionem mortuorum (le 14, place de Villar-d’Arène). Avec aussi Marc Coppey (le 11), Roger Muraro (le 12), Peter Hill (le 17), Mireille Delunsch, Michel Béroff (le 18).
Divers lieux dans le canton de Villar-d'arène, La Grave (05).
04-76-79-90-05.
(illustration: la Meije, par Foujita, 1913)

jeudi 12 juin 2008

Les Panoramas de Rudolf Rother


Rudolf Rother est né en 1927 à Munich. Après la guerre et sa captivité en France, il a commencé un apprentissage de typographe et de commerçant d’édition. De 1951 à 1953, il a été élève de la « Meisterschule für Deutschlands Buchdrucker » (école de maîtrise des imprimeurs de livres allemands). Ses années de voyage l’ont conduit à Francfort, Zurich, Düsseldorf, New York et Springfield/Illinois. En 1956, à son retour en République fédérale d’Allemagne, il est entré dans la « Bergverlag Rudolf Rother », maison d’édition consacrée à la montagne, fondée par son père en 1920, qu’il a reprise en 1964. Donnant plus d’ampleur à des séries de livres existantes, en créant de nouvelles, il a fait de cette entreprise la première maison d’édition de littérature alpine de langue allemande pour l’alpinisme d’été et d’hiver. Le mariage entre la passion tout à fait originelle de Rother pour l’alpinisme et le ski alpin en haute altitude et ce défi professionnel s’est fait avec bonheur. Presque chaque week-end et pendant ses vacances, il faisait l’ascension de sommets alpins. Dans sa jeunesse, il a surtout réalisé des escalades plus exigeantes. Son carnet de randonnées fait état, dans les Alpes occidentales, de la traversée en longueur du mont Blanc et du Cervin. Ainsi que de la Haute Route, traversée à ski des Alpes valaisannes. Un grand nombre de ces sorties partaient de refuges rudimentaires, encore non gardés à l’époque.



Passionné de photographie depuis toujours, Rudolf Rother s’est mis à la photographie panoramique dans les années soixante. En plus de son équipement d’alpiniste, il a dès lors emporté dans son sac à dos le lourd appareil panoramique. Il fallait souvent refaire le même itinéraire une seconde, voire une troisième fois, afin de profiter des conditions météorologiques propices et de la lumière la plus favorable. Au cours des années soixante, soixante-dix et quatre-vingts, il a ainsi rassemblé une collection de cinq cents panoramas, au début en blanc et noir, plus tard en couleurs. Rudolf Rother est aujourd’hui retraité à Munich.

vendredi 30 mai 2008

le Matterhorn de Stéphanie Kloss

Découverte encore sur le site de lumas, la photographe Stéphanie Kloss
a fait une série intitulée "alps" d'une grande classe, pleine de mystère et de brume.

lundi 26 mai 2008

Moins Bambi qu'il n'en a l'air


Dans la série: "le saviez-vous?".... ou merci Wikipédia: la vraie histoire de Bambi...
Lors d'un voyage dans les Alpes, charmé par la nature environnante, Felix Salten imagina l'histoire d'un faon baptisé "Bambi", d'après le mot italien "bambino", qui signifie à la fois "bébé" et "enfant".
Walt Disney, auquel Thomas Mann avait recommandé son œuvre, en tira le dessin animé éponyme qui sortit sur les écrans américains en 1942. Exilé en Suisse à partir de 1938, Félix Salten avait cédé les droits de Bambi à Walt Disney pour 5000 dollars. Walt Disney mit plusieurs années à adapter le roman initial en une version filmique au dialogue concis (800 mots seulement).
Le film dépeignait sous un jour noir l'engeance des chasseurs, qui se firent entendre à la sortie du film : l'Association des Chasseurs Américains voulait que les projections de Bambi soient précédées d'un avant-propos réhabilitant l'image des chasseurs. Mais Bambi n'était pas seulement un éloge de la nature. Il était aussi une allégorie du traitement des Juifs en Europe. C'est pour cette raison que les nazis interdirent la publication de ce livre en 1936.
  • Cette photo de l'oeuvre intitulée "Dyptique à Bambi" enferme le jeune faon et son père dans deux chasses de verre placées côte à côte; proches mais qui ne communiquent pas entre elles. Elle est une traduction du passage du jeune Bambi à l'âge adulte, séparé des ses racines et sans retour en arrière possible. Elle relate aussi l'incommunicabilité des générations successives, le mince espace entre les deux boites reste hermétique et infranchissable, de même que le brâme du père s'étouffe contre la paroi de verre...
    Le papillon, unique compagnon de jeu, reste le témoin ultime d'une enfance disparue.
    .....bigre ! non mais je blague hein ! pour l' "Oeuvre", le reste de l'article est vrai.