vendredi 23 octobre 2009

Je pars au ski demain et j'arrive pas à retrouver mon noeud pap !


Voilà ce qu'on risque d'entendre cet hiver avant de faire ses valises pour les sports de neige...
Non, vous ne rêvez pas !
Des noeuds papillon, des cravates de soie, des queue-de-pie en doudoune, un frac en fuseau, cet hiver sur les pistes attention les yeux !
Si vous ne voulez pas être ringard en tenue fluo, baggy de surf ou pull col roulé, foncez acheter la collection Moncler gamme bleu (chez Colette ou ailleurs).
Le jeune styliste Thom Browne a renouvelé les codes des sports d'hiver avec une audace inouïe, il envoie allègrement valdinguer tout ce que l'on attendait d'une marque traditionnelle comme Moncler, c'est brillant, lustré et évidemment d'une élégance folle.
Certes, certains grincheux vont trouver cela importable et hors de prix, quel manque de longueur de vue.
Que celui qui n'a jamais voulu porter un prince de galles trois pièces pour affronter la piste noire du Diable lève le doigt !
Comment ça....personne ?
Vous me décevez beaucoup...


















A Lyon, la gamme Moncler Gamme bleu est en vente à la boutique Graffiti...

samedi 17 octobre 2009

Fifties Like

Cette saison encore le style 50 est plus que jamais à la pointe de la tendance, mais sera t'il un jour démodé ? Franchement j'en doute...
Comme le prouve la jeune société d'édition RED qui vient de commercialiser une série de meubles inspirés des années 50.
Des lignes très simples, du bois et de la laque, pour ces quatres basiques d'un intérieur 50: le table basse de forme libre, l'enfilade, la commode et le buffet haut.
Sobres et élégants, ils ont déjà été choisis pour meubler plusieurs hôtels design...















Les Tissus Arpin, l’excellence du textile en montagne

A Seez, à la sortie de Bourg-Saint-Maurice, vers le col du Petit-Saint-Bernard, la filature Arpin est la dernière filature française en activité, regroupant en un même lieu, dit La Fabrique, machines et métiers permettant la transformation de laine de tonte : 14 machines classées monuments historiques depuis 1999, seuls objets mobiliers encore en service portés à l'inventaire du patrimoine national.
La plus ancienne date de 1817, quand Jean-Baptiste Arpin installa un atelier près du torrent du Versoyen.
"Toutes les machines sont utilisées, toutes sont nécessaires à la fabrication d'un produit unanimement considéré comme de très haute qualité", explique Christain Cazanave, le responsable de cette machine entreprise qui se visite toute l'année.
"On use sa peau avant lui", disait Paul Emile Victor à propos du drap de Bonneval* qu'il utilisait dans ses expéditions polaires.
"Nous tenons à continuer à fabriquer le drap de Bonneval dans les mêmes conditions, pas seulement pour perpétuer la tradition mais aussi parce-que nous sommes persuadés que ce produit artisanal a tout l'avenir devant lui", rajoute le responsable de l'entreprise.
La filature Arpin produit 20 000 mètres de draps, en utilisant 15 tonnes de laine. Quantité phénoménale si l'on se réfère au savoir-faire des maîtres lainiers ... ou insignifiante si l'on compare cette production avec la grande industrie du textile.
* Ce tissu, aux fils de laine feutrée, est dit "drap de Bonneval" parce qu'un guide Bonneval s'en était fait le colporteur en 1830 dans les Alpes, et même à l'étranger, mais il est fabriqué à la filature.

La prestigieuse maison Arpin connaît un renouveau depuis sa reprise en main récente par le lyonnais Jean Philippe Caille, il envisage de redonner ses lettres de noblesse à cette entreprise qui allie la tradition au savoir faire patrimonial.
La mise en valeur du savoir faire français est au coeur des activités de ce jeune homme d'affaire qui avait déjà entrepris la valorisation d'une autre gloire du patrimoine alpin: les skis Lacroix.