mercredi 30 avril 2008

Creepy Snowman


Ce bonhomme de neige bien flippant que nous avons shooté en face du restaurant "le diable au coeur" ce week-end, n'est pas sans rappeler la série de photos "snowmen" de David Lynch, où il s'est intéressé à ces oeuvres éphémères qui deviennent incroyablement menaçantes ou mystérieuses lorsqu'elles commencent à fondre.
D'ailleurs après la seconde photo la tête s'est détachée lorsque je me suis trop approché, comme dans un film d'horreur.
David Lynch fait la remarque que la maison derrière les bonshommes est souvent largement aussi flippante que le bonhomme lui-même...mais ce n'est pas le cas ici où vous aurez reconnu la crête de la Muzelle en arrière plan si vous avez lu mes anciens posts.

Le Kitsch est-il de bon goût ?

A la vue de ce splendide heurtoir/clochette de porte je vous sens tentés de répondre non. Hé bien vous auriez peut être tort.
Je vous invite à consulter l'article qui lui est consacré sur Wikipédia, et vous allez sans doute réviser votre jugement.
Je pense qu'il en est du kitsch comme des vêtements: faut le voir porté...

PS: une bonne fois pour toutes, et je m'adresse surtout aux journalistes, kitsch s'écrit "SCH" !

mardi 29 avril 2008

Un chamois de Charles Lemanceau


Les faïenceries de Lunéville - Saint-Clément furent fondées par Jacques Chambrette au XVIIIe siècle. Elles connurent un vif succès grâce à la présence de la cour ducale et à la production d’une faïence fine dont les formes s’inspiraient de l’orfèvrerie.
C'est au début des années 20 que Charles Lemanceau (1905-1980), alors sculpteur animalier, rejoint la manufacture. Sa production sera très importante et contribuera à populariser les "craquelés" Art Déco dont il sera le spécialiste. On trouve aujourd'hui encore beaucoup de ses pièces dans les ventes publiques: groupes de lévriers, biches couchées ou perroquets perchés...
Son style épuré et stylisé est très reconnaissable. Moins célèbres que ses craquelés, ses productions de faïences polychromes sont néanmoins remarquables, comme ce chamois, figure assez rare dans son univers, que j'ai trouvé idéal pour rejoindre l'Equinoxe.

lundi 28 avril 2008

Un peu de soleil dans l'eau froide

N'en déplaise à Françoise *, ce fut de vin rouge dont nous avons rempli nos verres.
Cet après-midi de fin de saison était innondé de soleil, la muzelle était d'un blanc immaculé et le ciel d'un bleu azuréen...arrrgh ! Un lieu commun de plus et ça va dégouliner de mièvrerie, et pourtant...
Il y a encore une telle quantité de neige en montagne qu'il est dommage que la saison s'arrête si brutalement.

Je ne pense pas que nous reviendrons avant le mois de juillet car je vous rappelle que l'on skie également en été aux Deux alpes.

(*) Sagan, bien sûr...

vendredi 25 avril 2008

Plus que quelques jours pour...


Il ne vous reste que quelques jours pour "skier au soleil en France" dans la mesure où toutes les stations ferment dimanche 27 avril !
Alors préparez vos crêmes solaires et précipitez vous au restaurant d'altitude pour profiter du dernier soleil d'hiver.
C'est d'ailleurs ce que nous allons faire ce week-end, nous n'y retournons sans doute pas avant le mois de juillet.
Les Deux alpes réouvrent à la mi-juin pour le ski d'été sur le glacier.

mercredi 23 avril 2008

Les liaisons dangereuses


La grande idée de Vadim fut de situer le cadre de ses "liaisons" dans le Megève des années 50.
En effet l'atmosphère des sports d'hiver de l'époque, élitiste et feutrée, colle parfaitement à l'univers de Choderlos de Laclos. C'est en fait Jean Cocteau qui lui a inspiré ce lieu de tournage.
Cocteau, qui était un ami de Georges Boisson, propriétaire de l'hôtel Mont Blanc, avait baptisé le village haut savoyard le « XXIème arrondissement de Paris » et il se tenait dans le palace des fêtes qui n'avaient rien à envier à celles de Saint Germain des Prés.

C'est lui-même qui avait eu l'idée de baptiser le restaurant « Les Enfants Terribles » du nom de son roman dont il tournait la version cinématographique. Et c'est un reportage de Paris Match, très bien tombé à ce moment là, qui a fait le reste. Toutes les vedettes ont accouru.

On peut se livrer, à cet égard, à un véritable « name-dropping » des années 60. Cocteau avait décoré le bar d'une fresque originale et de gravures. Sagan, Bardot, Jean Marais, Line Renaud, Sacha Distel, Mistinguett, pour ne citer qu'eux, s'y pressaient.
Et lorsque Vadim y tournait « Les Liaisons Dangereuses (*)», avec Gérard Philipe et Jeanne Moreau, tous ne juraient que par le steack au poivre, le caviar, le champagne et les plateaux de fruits de mer.
Voilà des gens qui partageaient avec moi la même idée des sports d'hiver: des bonnes bouffes, des couvertures en fourrures et assez peu de sport en fait...
(*)Le DVD est disponible à l'équinoxe.

vendredi 18 avril 2008

Mais qui est Audrey Looten ?

J'ai lu cet article dans le Dauphiné Libéré:
"Paris enquêtes criminelles" est la déclinaison française des célèbres "New York unité spéciale" ou "New York police judiciaire", séries américaines à succès créées par Dick Wolf (*) . Audrey Looten, 27 ans, originaire des Deux Alpes incarne dans "PEC" le lieutenant Mélanie Rousseau. Elle y a pour partenaire Vincent Perez (notre photo) et remplace Sandrine Rigaux, qui, à la suite des audiences médiocres de la première saison, avait été poussée vers la sortie... Après les huit épisodes de la deuxième saison qui, en, terme de part de marché ont été plutôt satisfaisants, le tournage de la troisième saison débutera au mois de juin. Audrey Looten, après un bac littéraire au lycée de Vizille, a suivi des études de théâtre à l'université avant de fréquenter l'école Charles-Dullin à Paris durant trois ans. C'est là son premier grand rôle.

Mais qui est donc Audrey, que font ses parents ?
Etait-elle serveuse au brésilien pendant l'été, employée aux remontées mécaniques, caissière au marché U, mangeait-elle ses crèpes aux Sagnes ?
Mystère, mystère...
ON VEUT SAVOIR !

Toutes infos bienvenues dans vos commentaires...

(*) Dick Wolf ? le même qui fait du porno gay ?

jeudi 17 avril 2008

Les Webcams des 2 alpes


Savez-vous que vous pouvez vérifier l'état d'enneigement et le temps qu'il fait de façon simple et directe en vous connectant aux webcams de la station.
Ces deux clichés ont été pris ce matin à 9h00 et vous pouvez remarquer que les conditions de ski sont idéales !
Une nouvelle webcam panoramique vient d'être installée au coeur de la station, dorénavant vous pouvez même vérifier s'il reste une place de parking dans la rue principale.


mercredi 16 avril 2008

Junior Foliz du 14 au 18 avril

Les enfants en rêvaient…La station des 2 Alpes l’a fait !!Pour la troisième année consécutive, la station met l’accent sur l’accueil des enfants et de leurs parents (ou grands-parents). Dans le village des Juniors, spécialement créé pour l’occasion, les enfants seront rois et les parents relaxés !

Pour plus d'info et le programme:
http://www.les2alpes.com/fr/hiver/agenda/junior-foliz.html

Déjà les soldes !

C'est parti !
Matos à prix cassés, bonnes affaires et grosses démarques déboulent dans les shops de station ! Comme tous les ans, les commerçants organisent une grosse liquidation saisonnière pour vider leur stock. C'est l'occasion d'acheter skis, chaussures, boards, masques, vestes, casques etc à -30, -40 ou même -50% !
De vraies bonnes affaires, à ne surtout pas manquer !
Elles ont d'ailleurs déjà commencé à Méribel, Val d'Isère, Courchevel, les Deux Alpes, les Arcs, et Val Thorens .

lundi 14 avril 2008

Hella Jongerius


Certains la comparent déjà à Gae Aulenti quand ce n’est pas à Charlotte Perriand. En dix petites années de carrière, cette jeune femme a réussi à se faire une place à part dans ce monde majoritairement masculin. Son travail se caractérise principalement par la volonté de marier le passé au présent, le savoir des anciens à une modernité fringante, les techniques artisanales aux nouvelles technologies. Hella Jongerius est déterminée à ce que ses produits durent. Elle veut transformer notre perception du design de nos objets quotidiens en objets émotionnels. "Les gens en ont assez de renouveler et attendent des objets signifiants" explique-t-elle.

Née en 1963, Hella Jongerius a fait des études de design industriel à l’Académie d’Eindhoven où elle se spécialise dans le textile. À peine en est-elle sortie en 1993, qu’elle est captée par le célèbre collectif de jeunes designers Droog Design. En 2000, elle crée à Rotterdam, son studio Jongeriuslab, où elle collabore avec une petite équipe de designers et de fabricants. Elle y développe actuellement, des éditions limitées et dans le même état d’esprit des produits en série avec des entreprises comme Hermès, Maharam, IKEA où Royal Tichelaar Makkum.
Cette véritable tête chercheuse du design est par ailleurs enseignante et directrice du département «Het Atelier» de l’Académie de Design d’Eindhoven. Et l’on trouve ses créations dans un grand nombre de musées, au MOMA, au Musée d’Art Moderne de San Francisco, au design Museum de Londres et dans de nombreux Musées Hollandais... Certains lui confient même des «travaux spéciaux», telle l’exposition «My soft Office» réalisée avec le Musée d’Art Moderne de New York où elle fait entrer la technologie informatique dans toutes les pièces de la maison.
Elle crée en 2004 pour KREO une série d'assiettes/bols qui me font littéralement craquer: assiette Faon et assiette hippo, reproduites ici (si vous cherchez des idées de cadeau à m'offrir...). Les trois vases que nous possédons à l'Equinoxe ont été créés pour Ikéa en 2006.




Hella Jongerius a été élue créatrice de l'année en 2006.

vendredi 11 avril 2008

La cafetière Mélior

Icone du design, la cafetière Mélior, du nom de son inventeur, a été commercialisée au début du siècle dernier. C'est une cafetière à piston qui utilise le principe de l'infusion pour la préparation du café.
Le piston, s’engageant dans un récipient en verre dans lequel est assurée l’infusion d’une quantité d’eau respectable avec très peu de café moulu, sépare, au terme de la préparation, la boisson du marc qu’il filtre au fond du récipient. Ce mode de préparation a pour vertu d'exprimer au maximum les différents arômes du café, il était le préféré des amateurs.
En effet, les professionnels de la dégustation utilisent la cafetière à piston dans les concours internationaux parce qu'elle laisse au café le temps d'infuser. La pression sur le piston en même temps qu'elle sépare du moud, parachève l'extraction des huiles et des arômes.
Pour que le café soit réussi il faut utiliser une mouture pas trop fine, utiliser une eau frémissante et surtout bien mélanger l'infusion avant de presser le piston.
La cafetière existait en plusieurs taille, et notamment la "une tasse", qui a longtemps été utilisée au Ritz pour servir le café aux clients, elle a depuis été remplacée par une cafetière expresso. Je me demande si l'on peut encore avoir un café Mélior au Ritz, la prochaine fois que j'irai au bar Hemingway je demandrai...
Mélior a depuis été racheté par Bodum qui la commercialise encore, à l'Equinoxe vous pourrez utiliser une cafetière Mélior modèle Chambord, 8 tasses de 1962.
PS: pour les amateurs de café italien, pas de panique, il y a également une machine à expresso !

mercredi 9 avril 2008

La Muzelle

Toisant la station de son oeil ourlé de noir, la star des Deux alpes domine son petit monde du haut de ses 3465 mètres.

Icone des cartes postales, Madone des calendriers, la Muzelle étale ses contours aiguisés et découpe l'azur de sa crête rocheuse. Incontestablement son image imprime durablement la rétine de tous ceux qui l'admirent. Elle est partout: l'avenue principale porte son nom, elle baptise des hôtels, des crêpes lui volent son patronyme, elle décore le papier des boucheries. C'est une scie, c'est un marronnier, on scrute son glacier ou la fumée de sa barbe pour deviner le temps du lendemain, on la bénit avant la saison.

La Muzelle impose sa présence bienveillante comme une évidence, elle est l'ange blanc de la station.

lundi 7 avril 2008

Russoski !


Evidemment tout le monde m'avait prévenu. Quand j'ai annoncé que des russes m'avaient loué le studio pour les vacances, ça été un concert de: ils vont tout casser, ils sont sales, depuis qu'ils sont riches tout leur est dû, bref on ne peut pas dire que j'ai été rassuré.
Balivernes, vision réductrice, anti-russisme primaire me suis-je écrié ! Comment pouvez vous accorder crédit à une rumeur aussi villipendieuse de toute une nation, et me voilà parti dans une campagne de réhabilition du soviet en station.
Hé bien, figurez-vous que ces cassandres ont eu raison: une chaise cassée, des verres brisés, la couverture de fourrure déchirée, et je ne vous parle pas de l'état de la cuisine et du frigo encore plein de toutes leurs victuailles. Alors voilà, j'ai recollé la chaise, recousu la couverture, le ménage a été fait et puis,..... c'est tout. Pas si grave, je leur ai même renvoyé la caution, certes après les avoir copieusement engueulés au téléphone, mais ça c'était juste pour me défouler...De grâce, amis Russes, relevez le flambeau de vos compatriotes négligents et relouez mon appartement pour laver ma conscience de ses pensées mauvaises qu'elle aurait pu éprouver envers votre fier peuple.
Slaves de tous les pays , AU SKI !

mardi 1 avril 2008

Martine


Depuis le premier album Martine à la ferme publié par Casterman en 1954 , Martine est devenue un véritable phénomène de l'édition pour la jeunesse.
Mais on retrouve aussi Martine sur tous les continents et dans toutes les langues. Ses histoires ont été traduites dans une cinquantaine de pays où elle prend d'autres prénoms : Anita , Tiny , Debbie, Maja, Marika , Mary, Steffi, etc.
Gilbert Delahaye, travaille aux éditions Casterman. Son directeur remarquant qu'il écrit poésies et histoires pour les enfants, il lui demande d'écrire les aventures d'une petite fille. C'est ainsi qu'à 30 ans, il écrit Martine chez les Pauvres (en francais, Martine à la Ferme). L'album connaît un succès immédiat.
L'illustrateur s'appelle Marcel Marlier. À 23 ans, il a réalisé de beaux livres illustrés. Il habite à Tournai, en Belgique, justement où se trouvent les éditions Casterman. C'est là qu'il a reçu le texte de Martine à la ferme écrit par Gilbert Delahaye et en dessinant Martine, il donne vie à une petite fille dont les aventures sont connues dans le monde entier.
Le style des illustrations a évolué au fil des années mais d'une façon générale, il est d'un réalisme naïf : le dessin est détaillé, les lumières sont flatteuses, les couleurs pastels ; un grand soin est apporté aux décors, aux tenues des personnages et surtout aux expressions de ceux-ci.
La série témoigne d'un certain idéal des années 1950, 1960 et 1970. À partir des années 1980, la série devient beaucoup moins représentative de son époque. Virulents dans les années 1980, des critiques la présentaient comme une œuvre rétrograde ou sexiste, mettant en scène un univers bourgeois dans ses préoccupations. La série demeure pourtant un classique désuet de l'édition jeunesse.
En 2003, une rétrospective Marcel Marlier (Martine) s'est déroulée au festival de Blois.


Les albums de Martine ont connus un regain de célébrité en 2007 sur le net, avec le site parodique "martine cover generator", qui permettait de créer son propre album de martine. Le buzz a été énorme mais suite à un recours en justice des ayants droits, le site a fermé au bout de quelques semaines.

J'ai cependant eu le temps de customiser cette "Martine aux deux alpes", dont l'album original "Martine à la montagne" date de l'année 1959, vous pourrez le consulter au studio.