Heidi , HEI HO !

Reinhard Plank livre en exclusivité mondiale à Little Fashion Gallery une collection de chapeaux pour enfants. « The little boy from the mountain » (à prononcer avec l’accent autrichien), comme il se présente lui-même, revisite avec talent la coupe Robin des Bois, le borsalino, le chapeau melon ou encore la casquette, dans des matières vintage de grande qualité. Reinhard Plank rajoute des plumes pour donner de la personnalité aux chapeaux, qui sont, selon lui, comme des « petites maisons » ; il choisit des couleurs vives, originales, mais qui, toujours, existent dans la nature. La marque est aujourd’hui présente sur les plus grands salons de mode, et les chapeaux vendus au quatre coins du monde ; on les retrouve, entre autre, au concept store le plus pointu de Paris : l’Eclaireur. Yoko Ono, Vincent Gallo ou encore Linda Evangelista en sont déjà baba !

FUSALP, un sang neuf !

1952/

Alors que le prêt-à-porter est en plein essor, deux tailleurs Annéciens sentent que le concept pourrait être décliné sur les vêtements de ski. Ils s’appuient sur leur savoir-faire en confection pour concevoir et réaliser le « fuseau des Alpes, FIZZ » à l’échelle industrielle. Cette étape fonde le positionnement historique de la marque : « Fusalp crée la mode ski. » Ils apportent ensuite des améliorations techniques et de confort au fuseau qui sort désormais de la chaussure de ski pour protéger le pied de la neige, les genoux préformés facilitent les flexions. Fusalp devient la marque de vêtement de ski : son savoir faire, la qualité de ses produits et ses innovations techniques lui procurent un rayonnement international. La marque est distribuée dans le monde entier et le fuseau habille des générations de skieurs dans les années 1960-70.

Cet hiver, la marque nous revient en pleine forme, après être un peu passée de mode durant la dernière decennie.

Nouvelles matières, orientation Snow board affirmée, coup de jeune sur les motifs, un chic decontacté, un beau mec et alors là je dis , Attention , Moncler n'a qu'à bien se tenir !

La fin des Dinosaures...

Pendant quatorze ans, ils sont restés bien sagement dans leur grotte glacée. Immobiles. Pendant quatorze ans, ces dinosaures ont été les maîtres à 3 400 mètres d'altitudes. Mais un peu à la manière de leurs prédécesseurs historiques, le changement d'ère (climatique) va leur être fatal. C'est le dernier hiver qu'ils vont passer dans leur tanière faite de glace et de cristaux.
« À cause du réchauffement climatique, nous allons être obligés de fermer la grotte des Deux Alpes », explique Bernard Lambolez, le cogérant (avec Bruno Gardent) de la Société des grottes de la Meije qui exploite celle installée sur le domaine bisalpin.
Petit à petit, l'épaisseur du glacier se réduit comme peau de chagrin. « À tel point que cet été le dinosaure sera à ciel ouvert », se désole M. Lambolez. Le mythique dinosaure de dix mètres de long et six de haut va tout bonnement se faire engloutir par le glacier. Triste fin d'une histoire inspirée du film "Jurrassic Park".
Le cogérant de la société qui exploite également la grotte de glace de La Grave ou de l'Alpe d'Huez (lire ci-contre) a de la suite dans les idées. « Sous réserve d'autorisations d'administratives, nous allons creuser une autre grotte à 3 200 mètres d'altitude », annonce M. Lambolez.
Galeries creusées à la piocheSi l'actuelle est située sous un dôme, la prochaine pourrait être sur une langue glaciaire où « la glace est plus dure. Cela dit on ne sait pas vraiment sur quoi on va tomber. D'ailleurs, on ne sait pas quel sera le thème de cette nouvelle grotte », précise-t-il. Car avant cela, après avoir obtenu toutes les autorisations, il faudra s'attaquer à la glace à la pioche. À l'ancienne. Pour deux raisons. À ces altitudes, les machines ne sont pas plus efficaces que la force humaine. Et puis, les gaz d'échappement pourraient asphyxier les occupants de la grotte.
Un chantier atypique devrait donc commencer en avril pour s'achever en juillet. D'ici là, il est toujours possible de rendre visite aux derniers des derniers dinosaures de l'Oisans.

(Article: Le Dauphiné libéré)